Pariscience organisé par l’association AST, se déroule tous les ans aux jardins des plantes et dans les universités et cinéma aux alentours. 50-60 films de télévision de cinéma et à destination du jeune public sont projetés et suivis de rencontres avec des scientifiques internationalement reconnu. La qualité des présentations et des rencontres en font sa force comme la gratuité des projections.
Budget : 300 000 euros
Lieu et structure : Paris – association AST
Durée : 5 jours
Nombre de salles : 5 salles aux jardins des plantes
Programmation : 80 films – 150 projections – compétitions et sélections thématiques, rencontres et débats
Équipe : 20 personnes
Bénévoles : sans
Nombre d’invités : 100
Nombre d’accrédités : sans
Poste occupé : directrice de production
Missions et responsabilités :
- recherche de partenaires privés et publics,
- élaboration du plan de communication,
- mise en place des actions de développement du festival vers les publics suivie de la communication (catalogue, programme, affiches, flyers, site, réseaux sociaux )
L’horloge de mon ordinateur avance de 7 min.
En d’autre temps, l’impact serait minime….
Mais voilà, le festival s’est installé et le temps s’est modifié
Savez-vous ce que l’on peut faire en 7 min ?
On peut manger debout au milieu du jardin des plantes en répondant à 3 appels
On peut régler un changement de présentateurs en salle
On peut saluer un réalisateur tout en trouvant une chambre d’hôtel pour sa petite sœur qui arrive par le train de 18h
On peut trouver la 23è solution pour qu’un producteur en retard aille au bout de son film-gageur.
On peut se faire un café
On peut arpenter le jardin des plantes de part en part en souriant, écoutant, saluant, répondant, oreillette en place et talon hauts en marche
On peut faire une micro-sieste
On peut présenter un film
On peut changer une course de voiture
On peut prendre une décision importante
On peut avoir un fou rire
On peut prendre une dizaine de photos
On peut écrire une petite chronique pour amuser ses amis et collègues
On peut prendre le temps d’être en avance de 7 min.
Oui, vous avez tous remarqué combien le temps est différent pendant un festival
Il s’allonge, il s’étire, il prend son temps, justement, et puis d’une coup, il s’envole, il disparaît presque. On ne le voit plus, on ne le sent plus.
Nous sommes là, en train de nous agiter dans un espace où tout est question de minutage et pourtant le temps n’est plus là. Je veux dire : le temps qui passe, celui que l’on perd sans cesse, celui qu’on tente de tromper. Il n’est plus là. Il a été remplacé par l’adrénaline, la fatigue, le stress, le chronomètre.
Alors
moi
dans ces instants-là,
seulement ceux-là,
à ces instants
enfin
je suis omnipotente et immortelle
et j’aime ça
et j’ai remis ma pendule d’ordinateur à l’heure